sami kanaan
Après « l’âge d’or » des années 80-90 autour des fameux squats, où les nuits étaient portées par les mouvements alternatifs, Genève a changé. D’autres dynamiques
ont émergé, d’autres lieux et scènes se sont déployés et de nombreux collectifs se mobilisent pour une vie nocturne de qualité. La Ville de Genève déploie une réflexion originale sur ses nuits en privilégiant une approche transversale et collective (traversées nocturnes, États généraux…) avec des avancées (réseaux de bus, salles…)
et des propositions originales pour l’occupation transitoire des lieux. Dans une métropole internationale et touristique en développement où l’espace est rare et où – comme partout ailleurs – la jeunesse exprime de légitimes besoins culturels, les enjeux et intérêts contradictoires des différents acteurs, obligent à imaginer les formes d’une véritable « gouvernance de la nuit » collaborative et horizontale.