christophe moreau
La plupart des villes sont concernées par la vie nocturne et festive. Que l’on pense au jeudi soir à Rennes, place Saint-Michel, au vendredi soir à Nantes, Quartier
du Bouffay, aux Nuits Blanches parisiennes, au quartier de Kreuzberg à Berlin, au quartier rouge d’Amsterdam. Plus loin de nous, une full moon party à Goa, le carnaval à Salvador, la rue Sainte-Catherine à Montréal, les nuits chaudes de Téhéran ou de Dakar, un samedi soir à Beyrouth… La nuit et son cortège d’activités festives sont devenus un enjeu de marketing urbain, mais au-delà des
aspects d’attractivité et de concurrence entre les villes qui cherchent à s’attirer des populations de jeunes et des ménages fortunés, le vivre-ensemble nocturne
constitue un enjeu anthropologique fondamental.