emmanuel wallon
Le monde de Jules Ferry, auquel le chef de l’État élu en 2012 a tenu à rendre hommage dès sa prise de fonction, a bien changé. N’en déplaise à son prédécesseur, l’instituteur n’est plus tant concurrencé par le prêtre que par l’animateur de télévision, le concepteur de jeux
vidéo ou l’animateur des réseaux numériques. Face à un tel choc générationnel, la nécessité d’une éducation artistique pour tous, de la maternelle à l’université, ne soulève plus guère d’objections dans le débat public, si ce n’est parmi ses partisans les plus scrupuleux qui tiennent à ce que la qualité des actions ne soit pas sacrifiée sur l’autel de la quantité.