charles ambrosino, vincent guillon
L’une des promesses que déploie la doxa de la ville créative tient au bénéfice métropolitain du maillage entre création artistique, production industrielle et développement technoscientifique. L’idée que les gouvernements locaux puissent soutenir, faciliter voire
initier l’émergence de nouvelles formes de collaboration entre ces différents domaines, justifie – ne serait-ce qu’en France – bon nombre de programmes publics locaux (p. ex. l’Atelier Arts-Sciences à Grenoble, le cluster digital de Plaine Image à Lille) et de labels nationaux (p. ex. French Tech) ou internationaux (p. ex. Ville créative UNESCO). Précisément, selon plusieurs documents d’orientation stratégique, la métropole lyonnaise serait le théâtre d’une rencontre particulièrement fertile entre les acteurs des arts numériques et les industries des loisirs numériques (jeux vidéos, cinéma, audiovisuel, nouveaux services numériques et applications multimédias mobiles, etc.).