Les imaginaires façonnent nos visions du monde, ils conditionnent nos manières d’être, de penser et d’agir. Or aujourd’hui, le récit dominant – à l’origine de nos modes de vie moderne – valorise compétition, individualisme et croissance. Cette conception met en péril l’habitabilité de la planète. En parallèle, la plupart des fictions futuristes campent un scénario catastrophe dans lequel l’environnement a été dévasté. Ces représentations apocalyptiques paralysent l’envie d’agir. Comment faire évoluer nos imaginaires pour changer notre relation au vivant ? En quoi les acteurs culturels ont-ils un important à jouer dans la transformation des récits ? Suffit-il de partager de nouvelles histoires inspirantes pour changer nos modes de vie ? Jules Colé, co-auteur de l’étude Des récits et des actes pour l’ADEME partage ses hypothèses avec l’Observatoire.