Le XIXe siècle s’achève sur la désillusion des promesses non tenues de la révolution de 1848. L’humeur est au pessimisme. La notion d’art émancipateur est mise à distance au profit d’une nouvelle vision dépolitisée : l’art pour l’art. Cette dernière mythifie le créateur dans une position indépendante et émancipée, et ce, même face à l’État autrefois source de commandes et de subventions. Émerge ainsi, et peu à peu, l’image d’un artiste solitaire, souffrant, sans argent mais puissant.

Dans ce quatrième épisode, Guy Saez explore la construction de cette figure : il semble encore aujourd’hui compliqué pour les artistes de se départir de cet imaginaire bohème du XIXe siècle.

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